Qu’on le veuille ou non, la politique, ça suscite des fantasmes.

Le pouvoir, les intrigues, les secrets d’Etat…

Tout le monde se fait des idées, souvent disproportionnées, de ce que c’est que de travailler en politique.

Pour peu que vous ayez travaillé auprès d’un-e élu-e exposé-e, ministre médiatique ou baron local, et vos interlocuteurs ne voient de vous que l’image qu’ils ont de votre ancien-ne patron-ne.

Et vous n’y pouvez rien.

Et plus vous essayez de le cacher, de l’anonymiser, de parler de votre nouveau projet, moins ça marche.

Vous n’avez pas le choix. La politique est un monde trop spécial pour qu’on puisse esquiver la curiosité et les suppositions de nos interlocuteurs.

ça nécessite, pour pouvoir en parler avec facilité, d’avoir fait la paix avec cette partie de nos parcours.

Et c’est peut être ça le plus difficile.