Ok super, mais c’est quoi l’innovation collaborative?
Et bien, par exemple, c’est ce qui s’est passé le 21 juin dernier.
Une trentaine de professionnel-le-s d’horizons variés et aux intérêts possiblement contradictoires, réunis par des tiers de confiance, qui produisent ensemble des réponses innovantes à des problèmes complexes.
Le problème du jour: qu’est ce qu’une bonne livraison en ville?
Une livraison qui serait économiquement rentable, ET à faible impact environnemental, ET socialement soutenable, ET qui ne génère pas de nuisances dans l’espace public?
Vaut-il mieux un imposant camion bien rempli ou une myriade de vélos cargos? Comment objectiver les avantages et les inconvénients des différents modes, selon les contraintes des destinataires des marchandises, qu’ils soient consommateurs, commerçants, restaurateurs, chantiers?
Comment construire un nutriscore des livraisons?
Les tiers de confiance, ce sont le #LAET, CARA Transport & Mobility Systems et le Pôle d’Intelligence Logistique, qui mobilisent leurs écosystèmes et partenaires respectifs autour de cette réflexion. Merci à eux de me permettre d’accompagner le collectif à leurs côtés.
Et la trentaine de professionnel-le-s, ce sont des transporteurs, des logisticiens, des grossistes, des aménageurs, des collectivités, des constructeurs de véhicules, des cyclologisticiens, des chercheurs, des organisations professionnelles…
Des acteurs qui, à la fin de la matinée, produisent une formule mathématique simple, consensuelle et accessible, qui permet de s’accorder sur ce que doit être une livraison de qualité en milieu urbain.
La question n’est pas d’opposer les camions aux vélos, ou le biodiesel à l’électrique.
La question est d’identifier le bon véhicule pour la bonne marchandise, et de construire ensemble des trajectoires partagées.
L’innovation collaborative, ce n’est pas très sexy à l’image, ce sont des réunions et des post-it.
Mais c’est surtout beaucoup d’engagement partagé par une multiplicité d’acteurs, qui ensemble, font système.